Le 10 mars 1977, Mesrine publie L'Instinct de Mort dans lequel il revendique 39 crimes. Un criminologue, René Reouven, commente: "Il y a chez Mesrine, un petit tueur qui se voudrait grand et si l'on peut comptabiliser les crimes qu'il a commis, on ne saurait en faire autant pour ceux qu'il revendique". Le 18 mai, Jacques Mesrine est condamné à 20 ans de prison. Il est transféré à la prison de La Santé, à Paris, où se trouvent emprisonnés les criminels les plus redoutables.

Extrait tiré d’un site internet :
http://dossierscriminels.site50.net/jacquesmesrine/index.html

Les QHS

En 1972, Mesrine avait été enfermé dans un quartier de haute sécurité au Canada. Par la suite, il connu le QHS de la prison de la Santé.

Il décida de profiter de sa notoriété pour dévoiler l'existence de ce type d'établissement au grand public.

Après son évasion, Mesrine décida d'user de la force pour obtenir la fermeture de ce type d'établissement. Associé à un complice, Charlie Bauer, il envisagea d'attaquer un QHS à l'aide d'explosifs afin de libérer les détenus qui s'y trouveraient. Dans un second temps, avec l'aide des détenus libérés, il envisageait d'attaquer d'autres QHS.

La mort de Mesrine empêcha la réalisation de ce projet.

Créés en mai 1975 à la suite de plusieurs émeutes de détenus, les QHS permettaient d'isoler des détenus sur simple décision du directeur d'un établissement pénitentiaire.

Rapidement, les QHS furent accusés de rendre les détenus qui y étaient enfermés plus associaux et plus violents.

Extrait tiré d’un site internet :
http://dossierscriminels.site50.net/jacquesmesrine/index.html

La psychologie de Mesrine

La France fit de Jacques Mesrine son "ennemi public n°1", mais nombreux furent ceux qui l'admirèrent secrètement pour ses évasions folles et le panache avec lequel il bafouait la loi. Le 2 novembre 1979, la traque du gangster le plus recherché de France s'acheva sous une pluie de balles.

[…]

Mesrine passa devant tous ses interlocuteurs comme un personnage d'une grande intelligence.

Son audace lui valut d'être au premier plan dans la presse et Mesrine se voua un propre culte de la personnalité en collectionnant les coupures de presse qui décrivaient ses agissements.

Adepte des fanfaronnades - il offrait du champagne aux policiers venus l'arrêter - il était un homme soucieux de son image , aimant raconter ses exploits et devant attirer l'attention.

Sa mégalomanie le poussa à une certaine affabulation et, lors d'un interrogatoire, il se vanta - faussement - d'avoir commis trente-neuf meurtres.

Mesrine profita aussi de sa célébrité à des fins militantes pour dénoncer les Quartiers de Haute Sécurité.

Mais, mis à part son côté populaire et spectaculaire, Mesrine se montra aussi un tueur froid, dépourvu de remords et de pitié.

L'Instinct de Mort, son livre autobiographique écrit en 1976, le dévoila comme un excellent écrivain. Aucun passage de son livre ne chercha à escamoter la cruauté de son auteur. Etrangement, l'ouvrage de Mesrine constitua plus un réquisitoire contre son auteur qu'un plaidoyer.

1979

L'opinion publique et les médias s'intéressent de plus en plus à ce bandit, ennemi public n°1. Une unité "Anti-Mesrine" est même créée à Paris.

Le 2 novembre, Jacques Mesrine est abattu dans sa puissante BMW, à la Porte de Clignancourt : la brigade anti-gang le mitraille de 21 balles. Pour s'assurer que Mesrine est bel et bien mort, un des agents alla même lui tirer une balle dans la tête.

Sa conjointe, assise côté passager, est ainsi blessée au bras et à la tête.

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